Ghana: Mahatma Gandhi désavoué

La statue de Mahatma Gandhi a été retirée du campus de l’Université du Ghana après le tollé suscité par ses propos «racistes» à l’égard des Africains

L’apôtre de la non-violence indien est accusé d’avoir tenu des propos racistes contre les populations noires africaines, lorsqu’il travaillait comme avocat en Afrique du Sud. Ces propos incriminés ont été rédigés entre 1893 et 1915.

Tout commence par un don du gouvernement indien au Ghana pour célébrer l’amitié entre les deux nations. Une statue est alors érigée au Campus de l’université se trouvant dans la capital Ghanéenne. Cette statue sera contestée dès son installation.

Dès 2016, des professeurs d’université ainsi que des étudiants renforcent leurs désaccords et lancent une pétition. Ces derniers estiment que durant ses deux décennies passées en Afrique du Sud, jusqu’en 1915, le jeune Gandhi qui n’était pas encore le Mahatma, a tenu des propos racistes.

Citant ses écrits au fil des années, il affirmait que les Indiens étaient «infiniment supérieurs» aux Africains, qu’il a appelés «kaffirs», une insulte raciste au moment de sa rédaction.

Gandhi écrivait en 1896: «Notre lutte est une lutte continuelle contre une dégradation que les Européens nous imposent, qui souhaitent nous dégrader au niveau du kaffir brut dont l’occupation est la chasse et dont la seule ambition est de collecter un certain nombre de bétail pour acheter une femme et ensuite passer sa vie dans la paresse et la nudité. « 

Ces propos ont entraîné une réaction qui a conduit au retrait de la statue du Mahatma de l’université.

Nigéria: Une femme mariée meurt après « un marathon sexuel » chez son amant

Voici une idylle qui s’achève pas de la façon à laquelle les deux amants avaient prévu

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Tout commence en Juillet, lorsqu’un jeune de 28 ans rencontre une femme plus âgée que lui, 40 ans, et qui de plus serait mariée. Lire la suite « Nigéria: Une femme mariée meurt après « un marathon sexuel » chez son amant »

Algerie: Des médecins lynchés par les forces de l’ordre

La police algérienne charge les médecins, dentistes et pharmaciens dans l’enceinte de l’hôpital universitaire Mustapha Bacha d’Alger où ils étaient rassemblés pour réclamer une réforme du service civil.

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Les forces antiémeutes sont intervenues en usant d’une violence inouïe contre les médecins qui voulaient marcher sur l’Assemblée nationale pour interpeller les députés sur leurs revendications qu’ils portent depuis des mois.

Au départ, une simple manifestation pour réclamer de meilleures conditions de travail et la réforme du service civil.

Mais le sit-in organisé par les médecins résidents du Centre hospitalier universitaire Mustapha Pacha d’Alger a viré en bastonnade qui a fait plus d’une vingtaine de blessés, dont un cas grave.

Gabon: Un vice-président du Sénat Convoqué à la gendarmerie

Invité du journal Afrique de TV5 MONDE, lors de son séjour à Paris le 19 Octobre dernier, le sénateur Jean Christophe Owono Nguema, 6e vice-président du Sénat s’est exprimé de façon ouverte.

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Il a dénoncé le projet de révision constitutionnelle adopté en septembre dernier par le gouvernement gabonais et appelé ses concitoyens à se lever pour défendre la constitution.

Toujours lors de cet entretien, Jean-Christophe Owono Nguema a appelé à « contrer le chef de l’État sur le terrain » et dénoncé la « monarchisation » du Gabon, en référence au projet de révision de la Constitution qui agite la classe politique gabonaise depuis une semaine.

Appel et faits considérés comme dangereux par les autorités gabonaises qui ont vu nécessaire de convoquer le Sénateur à la Gendarmerie.

La section anti-criminalité de la direction générale des recherches lui a remis une convocation pour affaire le concernant.

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Ce à quoi, le parlementaire refuse d’obtempérer, faisant valoir son immunité parlementaire garantie par l’article 38 de la constitution.

« aucun membre du parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions ».

«  Tout parlementaire ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi, recherché ou arrêté en matière criminelle, correctionnelle ou de simple police qu’avec l’autorisation du bureau de la chambre intéressée, sauf en cas de flagrant délit ou de condamnation définitive. La détention ou la poursuite d’un membre du parlement est suspendue jusqu’à la fin de son mandat, sauf en cas de levée de l’immunité parlementaire  ».

Zimbabwe: Grace Mugabe se fait arnaquer

Pour marquer l’anniversaire de mariage du couple Mugabe, l’épouse du président zimbabwéen commande un cadeau à un homme d’affaires libanais Jamal Joseph Ahmed, une bague de 100 carats, d’une valeur évaluée à 1,35 million de dollars .

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Selon le quotidien The Herald, en lieu et place du bijou attendu, la Première Dame se serait vue remettre une « pacotille ».

Le moment de la livraison arrivé, elle se rend compte de la supercherie, refuse de prendre la bague et en lieu et place, engage des procédures judiciaires contre l’homme d’affaires, Jamal Joseph Ahmed.

Depuis, Grâce Mugabe, demande à l’homme d’affaires de lui rembourser son argent.

De sources sures, l’homme d’affaires aurait effectué un premier remboursement de 120 000 dollars et négocié un programme de versements par échéances pour le reliquat de 1,23 million de dollars.

Joseph Ahmed se plaint de n’être pas en sécurité et de recevoir des menaces de toutes sortes, menaces qu’il attribue aux services de renseignements zimbabwéens et à la famille du président.

Ce résident permanent au Zimbabwe est aujourd’hui introuvable, il se serait enfui du pays.

Benin: Grogne des étudiants suite à la suppression de la gratuité à l’université

La ministre béninoise de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso, a annoncé la fin de la gratuité des établissements publics d’enseignement supérieur.

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Lors du lancement de la rentrée académique, Mme Marie Odile Attanasso, a annoncé que les étudiants désirant s’inscrire au premier cycle des universités publiques devront s’acquitter de leurs droits d’inscription, annulant ainsi la gratuité des inscriptions décrétée il y a quelques années par le gouvernement précédent.

« À partir de cette rentrée 2017-2018 et pour donner un peu plus de moyen aux universités, le Bénin rentrera dans la phase de suppression de la gratuité et d’application des frais d’inscription fixés dans l’espace UEMOA, soit 25 000 francs CFA [38 euros] pour le 1er cycle, 50 000 F CFA pour le second cycle et 75 000 F CFA pour le 3e cycle. Ces réformes vont permettre à notre pays, naguère Quartier Latin de l’Afrique de redorer son blason et d’avoir un système d’enseignement supérieur, proche de la perfection » , a-t-elle déclaré, le 2 octobre, à l’occasion de la rentrée solennelle de l’enseignement supérieur.

Pour la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb), l’Union nationale des Etudiants du Bénin (Uneb) et l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb), ce n’est plus l’affaire des seules organisations estudiantines, mais plutôt de tous les étudiants. Chaque étudiant pris individuellement est concerné et n’accepterait, sous aucun vocable de réforme soit-elle, qu’on touche à ses acquis.

USA – Tchad: Trump interdit l’entrer à son pays à tous les tchadiens

Les ressortissants tchadiens ne pourront plus franchir les frontières américaines à partir du 18 octobre prochain. Ainsi en a décidé le président américain Donald Trump qui vient d’inscrire le Tchad sur sa liste noire.

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La Corée du Nord, le Venezuela et le Tchad ont été intégrés, dimanche 24 septembre, à la liste des pays visés par le décret migratoire américain pour des manquements à la sécurité sur leurs voyageurs et un manque de coopération avec Washington.

« Rendre l’Amérique sûre est ma priorité numéro un. Nous n’accepterons pas dans notre pays ceux que nous ne pouvons pas bien contrôler« , a indiqué le président américain Donald Trump dans un message sur Twitter.

 

Dans son décret publié ce mardi, la Maison-Blanche motive sa décision : « Le gouvernement du Tchad est un partenaire important et appréciable des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme mais  le Tchad n’a pas pu satisfaire à toutes nos exigences en matière de sécurité, et plusieurs groupes terroristes sont actifs sur son territoire. »

Côte d’Ivoire: Ils mettent les policiers en fuite et s’emparent des armes

Des hommes armés ont attaqué un commissariat de police dans la commune populaire d’Abobo, dans le nord d’Abidjan, a-t-on appris de source sécuritaire.

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Ils se sont emparés d’armes, sans faire de blessés.

À proximité du commissariat, plusieurs témoins ont indiqué ne rien avoir remarqué. « On était là. On n’a pas entendu de coups de feu ni rien. C’est après qu’on nous a dit qu’il s’était passé quelque chose », a indiqué un homme, dont le commerce est situé en face du commissariat. « On nous a dit que des jeunes étaient venus en moto et se sont emparés des armes ».

« Des individus armés ont attaqué le commissariat du 34e arrondissement à Abobo sans faire de dégâts corporels (pas de blessés). Ils ont mis les policiers en fuite. Ils se sont emparés d’armes », a affirmé notre source sous le couvert de l’anonymat.

Il est à noter que c’est pas le premier cas du genre, le 19 juillet, des hommes armés avaient pris d’assaut l’école de police d’Abidjan, dans le quartier huppé de Cocody, s’emparant d’armes avant une fusillade avec les forces de l’ordre (un mort) pendant leur fuite. Au moins quatre autres attaques –moins importantes, sans blessés– ont suivi: Azaguié (22 juillet), Fresco (29 juillet), Adzopé (4 août) et Songon (3 septembre).

Afrique du Sud: 235 personnes mortes en 5 jours seulement

Ce week-end, l’Afrique du Sud célèbrait l’Heritage Day, la Fête du Patrimoine, c’est une période connue pour être particulièrement meurtrière sur les routes sud-africaines et ceci chaque année. Le pays fait partie des plus touchés par les accidents de la route, souvent dus à l’alcool.

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Depuis vendredi soir, au moins 23 personnes sont décédées sur les routes d’Afrique du Sud. L’Heritage Day est réputé pour son lot d’accidents de la route, mais peut-être pas autant que la semaine de Pâques, où 235 personnes ont perdu la vie au volant en 5 jours cette année.

Avec 14 000 morts tous les ans, l’Afrique du Sud est un des dix pays où l’on meurt le plus sur la route, mais encore loin derrière la Thaïlande ou l’Iran par exemple.

C’est surtout le pays où l’on meurt le plus à cause de l’alcool au volant, selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé. Elle estime à 60% les collisions dues à l’alcool.

Mardi dernier, pour montrer l’exemple, le tribunal de Durban a condamné un chauffard à 20 ans de prison pour avoir tué 3 jeunes femmes alors qu’il conduisait ivre.

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