Mozambique: Les albinos en danger pour cause de « Trafic d’organes d’albinos »

Les crimes contre les albinos sont courants au Mozambique, leur corps étant associé à des rituels censés apporter chance et richesse.

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Plus de 100 attaques d’albinos en trois ans. Le drame, qui s’est produit mercredi, dans la province de Tete, a été confirmé par la police.

« Nous avons lancé une opération pour arrêter les responsables de ce crime macabre », a déclaré Lurdes Ferreira, une porte-parole de la police de la province de Tete.

Un adolescent albinos de 17 ans a été retrouvé mort, affreusement mutilé, a rapporté samedi l’agence de presse mozambicaine AIM.

«Le corps a été retrouvé amputé de certains membres. Les criminels ont emporté les os des bras, des jambes, les cheveux, et ils ont fracassé le crâne pour prendre le cerveau», a affirmé un responsable local.

Chaque année, dans toute l’Afrique, des albinos sont pourchassés, tués et amputésde leurs membres qui sont ensuite utilisés pour des rituels censés apporter richesse et chance.

Un phénomène qui a pris une ampleur encore plus grande récemment dans le sud et l’est du continent, notamment en Tanzanie, au Malawi et au Mozambique, où les attaques se comptent par dizaines et n’épargnent pas les très jeunes enfants. Selon l’ONU, plus de cent attaques contre des albinos ont été recensées au Mozambique depuis 2014.

 

Burundi: l’ONU crie aux Crimes contre l’humanité

 

Il y a bien eu des crimes contre l’humanité au Burundi en 2015 et cela continue, selon la conclusion d’un rapport d’experts indépendants de l’ONU, remis mardi au Conseil des droits de l’homme à Genève.

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Le rapport final de la Commission d’enquête de l’ONU sur les violations des droits de l’Homme au Burundi, publié cette semaine au moment où les dirigeants de la planète se retrouvaient dans l’enceinte des Nations Unies à New York, détaille les terribles violations commises par le régime du président burundais, Pierre Nkurunziza, pour se maintenir au pouvoir – malgré l’interdiction expresse inscrite dans l’accord de paix d’Arusha mettant fin à la guerre civile, le régime de Bujumbura profite des divisions des acteurs internationaux pour renforcer ses pouvoirs.

 

Au Burundi, les disparitions forcées d’opposants et leaders de la société civile se poursuivent.

Dans un rapport rendu public en début de semaine, la Commission de l’ONU pour les droits de l’Homme a documenté, au fil de 236 pages, la longue liste des crimes attribuables à des responsables de l’État au plus haut niveau, à des officiers supérieurs du service de renseignement national, de la police, de l’armée et de l’Imbonerakure.

Les enquêteurs des Nations Unies expliquent que ce mouvement de jeunes du parti au pouvoir a reçu des instructions de commettre des violations des droits de l’Homme directement du bureau de la présidence. Ils relèvent aussi des insultes à caractère ethnique visant les Tutsis, qui ont créé un climat de haine et de terreur.

La commission de l’ONU appelle donc la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye à ouvrir une affaire pour « crimes contre l’humanité »

Belgique : pour venger son père, il égorge le maire et appelle la police

L’assassinat, dans la soirée de lundi 11 septembre, du bourgmestre (maire) de Mouscron, Alfred Gadenne, égorgé par un jeune homme qui voulait venger son père, plonge la Belgique dans la consternation.

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L’élu du Centre démocrate humaniste (CDH) a été égorgé dans le cimetière de Luingne, un village de cette commune proche de la frontière française.

Nathan D., un jeune homme de 18 ans l’attendait alors que, comme tous les soirs, dans une sorte de rituel connu de tous, M. Gadenne s’apprêtait à fermer les grilles.

Nathan D. a lui-même appelé la police et expliqué qu’il n’y avait plus rien à faire pour sauver sa victime.

Selon les premiers éléments de l’enquête le jeune homme entendait venger son père, un ancien employé municipal, qui s’était suicidé en 2015, après son licenciement.

Selon le parquet de Tournai, Nathan D. aurait longuement prémédité son projet, attendant d’être majeur pour passer à l’acte afin de ne pas impliquer sa mère.

« C’est un drame qui a suivi un autre drame », explique son avocat. Une expertise psychiatrique déterminera le degré de responsabilité du meurtrier.

Ce crime survient alors que les violences envers les responsables politiques se multiplient.

Fils et petit-fils de maire, M. Gadenne était en fonction depuis 2006. Il avait succédé à un de ses collègues de parti, Jean-Pierre Detremmerie. Celui-ci fut exclu du CDH en 2009 en raison d’ennuis judiciaires et se suicida sept ans plus tard.

USA: Trump s’oppose au rachat d’une entreprise américaine par un groupe chinois

Invoquant un risque pour la « sécurité nationale« , le président américain a mis son veto au rachat du fabricant de semi-conducteurs Lattice par un fonds dirigé par des Chinois.

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Trump s’est opposé mercredi au rachat du fabricant américain de semi-conducteurs Lattice Semiconductor Corporation par un groupe détenu par des actionnaires chinois, a indiqué le Trésor américain.

Le fonds d’investissement Canyon Bridge Fund, qui comprend plusieurs actionnaires chinois, était en effet en négociations pour le rachat pour environ 1,3 milliard de dollars du fabricant de semi-conducteurs.

« Un risque pour la sécurité nationale ». Donald Trump a utilisé un argument massue pour s’opposer à cet achat .

C’est seulement la quatrième fois qu’un président américain bloque une acquisition en invoquant des raisons de sécurité nationale. Et c’est la première fois que Donald Trump intervient pour empêcher une opération, en tout cas officiellement.

Le dernier véto de la Maison blanche fut le refus par Barack Obama d’autoriser l’acquisition par des acheteurs chinois du fabricant de semi-conducteurs Aixtron.

Gabon: Amnistie pour les auteurs des violences post-électorales au Gabon

Alors qu’elles ont toujours niés les violences commises contre ses citoyens aux lendemains de la présidentielle d’août 2016, les autorités gabonaises envisagent promulguer une loi pour amnistier les auteurs de ces violences.

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Le Gabon « envisage une loi d’amnistie » pour des responsables des violences post-électorales de 2016, a déclaré ce mercredi le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet dans une interview à plusieurs médias.

« Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Odimba, nous a demandé d’envisager une loi d’amnistie qui traiterait au cas par cas certaines situations engageant des personnes qui se seraient rendues coupables » de violences durant la crise post-électorale de 2016, a déclaré M. Issoze Ngondet.

L’annonce de la réélection d’Ali Bongo Odimba à la tête du Gabon, le 31 août 2016, avait provoqué des violences inédites au Gabon (manifestations anti-Bongo, interpellations par centaines, Assemblée incendiée, assaut des forces de sécurité contre le QG du rival du président sortant, Jean Ping).

Une commission nationale sur les violences électorales va être mise en place, a ajouté le Premier ministre. « On n’a pas besoin d’avoir, parallèlement à cet effort national,une initiative venant de la communauté internationale », a poursuivi M. Issoze Ngondet.

Mauritanie: l’Etat expulse des américains

La Mauritanie a expulsé de son territoire des responsables d’organismes de défense des droits de l’homme américains présents dans ce pays pour enquêter sur l’esclavage.

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Les autorités qui les ont déclarés indésirables, en raison d’un programme «contraire aux lois mauritaniennes», les ont simplement refoulés de ce pays qu’ils ont quitté pour Dakar.

Parmi les Américains refoulés de Mauritanie, figure le Pr.Jonathan Jackson, fils de Jesse Jackson.

Officiellement aboli en Mauritanie depuis 1981, l’esclavage continue de gangrener la société et la vie politique du pays.

En dépit de l’abolition de l’esclavage en Mauritanie en 1981 et de l’adoption en août 2015 d’une nouvelle loi l’assimilant à «un crime contre l’humanité»,cette pratique d’un autre âge continue de faire polémique et de soulever des contestations dans la société.

L’ambassadeur américain s’est dit déçu et préoccupé par la décision.

 

Nigeria: L’Etat instaure un couvre feu

Pour tenter d’apaiser les tensions grandissantes entre l’armée et les partisans Ibos pour un Biafra indépendant, Un couvre-feu a été décrété pour les trois prochaines nuits dans le sud-est du Nigeria.

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Le gouverneur de l’Etat d’Abia, Okezie Ikpeazu, a annoncé mardi tard dans la nuit, que tous les habitants de l’Etat devront rester chez eux entre 18h00 (1700GMT) et 6h00 du matin, jusqu’à ce vendredi.

Il a demandé « le respect des lois » et que « personne ne s’engage dans des confrontations avec les soldats et autres forces de sécurité. »

Les derniers jours ont été marqués par des heurts violents entre l’armée et les membres du mouvement indépendantiste pour les peuples indigènes du Biafra (IPOB), qui réclament l’indépendance de cette région à grande majorité Ibo.

Dimanche, l’IPOB affirmait que cinq de ses membres avaient été tués, des propos aussitôt démentis par l’armée, les qualifiant de « fictionnels » et « très éloignés de la réalité« .

Gabon: levée de l’interdiction de sortie du territoire de l’opposant Jean Ping

Le principal opposant gabonais Jean Ping et plusieurs leaders de l’opposition, interdits le 3 septembre de sortie du territoire, ont de nouveau le droit de voyager, a annoncé le ministère gabonais de l’Intérieur.

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La mesure a été levée vendredi soir car « l’ordre public et la sécurité intérieure (ne sont) plus menacés », selon un communiqué du ministère publié sur les réseaux sociaux vendredi en fin de soirée. Cette interdiction, qui touchait Jean Ping et « des responsables des partis politiques et associations appartenant à la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) », avait été prise après les propos de Jean Ping, le 18 août, qui avait « appelé ses partisans à l’insurrection et à la rébellion », selon le texte.

« Le gouvernement garant de l’ordre public, de la sécurité des biens et des personnes, avait annoncé et rendu exécutoires, des mesures de police administratives provisoires, dont l’interdiction de sortie de territoire de monsieur Jean Ping, des responsables des partis politiques et associations appartenant à  la Coalition pour la Nouvelle République (CNR). L’ordre public et la sécurité intérieure n’étant plus menacés, le ministre de l’intérieur et de la sécurité lève ce vendredi  ladite mesure », mentionne le communiqué du ministère de l’intérieur.

Allemagne: Un réseau de mariages blancs entre l’Allemagne, le Portugal et le Nigeria démantelé

Un réseau de mariages blancs entre l’Allemagne, le Portugal et le Nigeria a été démantelé  à Berlin alors que les cinq personnes soupçonnées d’être à sa tête ont été interpellées, ont indiqué la police et la justice allemandes.

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Le réseau aurait organisé « au moins » 70 mariages blancs entre des Portugaises et des Nigérians afin que ces derniers obtiennent « un titre de séjour dans l’Union européenne », selon la même source.

Selon les enquêteurs, les cinq suspects interpellés auraient recruté au Portugal les femmes et falsifié plusieurs documents afin d’établir des certificats de mariage.

De leur côté, les Nigérians devaient payer chacun 13.000 euros au réseau, dont une partie était destinée aux Portugaises.

Ces dernières se rendaient à Berlin pour quelques jours afin de se présenter aux autorités allemandes en compagnie de leur époux supposé, munis de faux certificats de mariage prétendument établis au Nigeria afin que les Nigérians se voient décerner un titre de séjour. Une fois la démarche effectuées, elles rentraient au Portugal.

Gabon: Jean Ping, le principal opposant, interdit de sortie du territoire

Le principal opposant gabonais Jean Ping et plusieurs leaders de l’opposition ont été interdits de sortir du territoire en réponse à ce que les autorités qualifient d’appels au «trouble à l’ordre public», rapporte l’AFP.

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«Cette mesure est consécutive aux propos séditieux de Jean Ping tenus le 18 août 2017 appelant au trouble à l’ordre public, à la rébellion et à l’insurrection », a déclaré Jean-Eric Nziengui Mangala, le porte-parole du ministère de l’Intérieur

Cette décision est une «mesure administrative provisoire» contre « les responsables des partis politiques et personnalités au sein de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) autour de Jean Ping», a-t-il ajouté.
Ainsi, vendredi, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de l’an dernier, Casimir Oyé Mba, a été refoulé alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion pour Paris. Dimanche dernier, un autre ancien ministre – lui aussi candidat à l’élection présidentielle de 2009 – Albert Ondo Ossa, avait connu le même sort. Ping, qui n’a pas reconnu sa défaite il y a un an face au Président Ali Bongo Ondimba, a exhorté le 18 août les Gabonais à « se lever comme un seul homme pour marquer solennellement (son) arrivée au pouvoir ». «Je ne vous retiens plus. Je vous enjoins d’organiser, dès aujourd’hui et sans limites, jusqu’au départ des putschistes, toute manifestation civique», a-t-il lancé à ses militants, dans un message à la Nation.

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